Don d’organe et de tissus : Et si on osait en parler ?
21 juin 202480 % de la population est favorable au don d’organes, mais seulement 47% des français en ont effectivement parlé à leurs proches.
Pourtant, que l'on soit pour ou contre, cet échange est vital pour les 21 000 patients en attente de greffe chaque année.
A l’occasion du 22 juin, journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs, nos professionnels se mobilisent pour vous inciter à ouvrir le dialogue.
Les HNO engagés
Ils sont plus de 500 professionnels des HNO à porter l'un de ces trois messages :
- Don d'organes, pour sauver des vies, il faut l'avoir dit
- Pour ou contre le don, le principal, c'est de le dire
- Don d'organes et de tissus, je me positionne et je le dis à mes proches
Leur engagement a été capturé en photo par l’équipe de la Coordination Hospitalière des Prélèvements d’Organes et de Tissus afin de sensibiliser le grand public à l’importance du don et du fait d’en parler avec son entourage.
Une fresque géante, composée de toutes ces photos, met l'accent sur la nécessité de passer le message :
Tous donneurs, tous receveurs
En France, selon la loi, nous sommes tous donneurs présumés d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner.
Pour être sure que notre volonté soit respectée, que l’on soit pour ou contre, les médecins demandent toujours à l’entourage la position du défunt. C’est pourquoi il est important de rappeler régulièrement à ses proches que l’on est donneur.
Le souhait de donner ou non ses organes et tissus est une décision personnelle qui doit être respectée.
Le principal moyen pour s’opposer au prélèvement de ses organes et tissus après sa mort est de s’inscrire sur le registre national de refus, géré par l’Agence de Biomédecine. Cette demande d’inscription peut être faite directement en ligne.
En France, le don d'organes et de tissus est régi par 3 grands principes : le consentement présumé, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur.
Comment en parler ?
Il n’y a pas de moment idéal, mais on peut saisir ou créer des opportunités.
La journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe peut être l’occasion d’aborder le sujet.
D'autres occasions sont possibles. Pour vous positionner, vous pouvez profiter :
- d'une info vue sur les réseaux sociaux
- d'une actualité
- d'une émission de télé
- d'un film
- d'une personne dans l’entourage en attente ou ayant bénéficié d’une greffe...
Commencez par dire ce que vous aimeriez pour vous, puis demandez aux personnes qui vous entourent leur avis sur la question.
Pourquoi c'est important ? Pour que le moment venu, quand les médecins demanderont à vos proches si vous souhaitiez donner vos organes, vos proches sauront quoi répondre. Ils n'auront pas à hésiter ou à décider à votre place, c’est votre volonté qui sera respectée.